lundi 31 mars 2014

Présidence de l'ANAH



Nominations de Claude Dilain et Blanche Guillemot à l'Agence nationale de l'habitat

Publiés au Journal officiel le 30 mars 2014, deux arrêtés de nominations signés par Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, renouvellent la présidence et la direction générale de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).

Claude Dilain est nommé président du conseil d’administration de l’Anah. Sénateur de Seine-Saint-Denis et ancien maire de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain a été l’un des rapporteurs de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) au Sénat. Missionné par la ministre sur les mesures à prendre pour le traitement des copropriétés très dégradées, il a fortement inspiré le volet d’Alur consacré à ce sujet et contribué ainsi à ce que les questions de logement et d’urbanisme soient abordées dans un esprit de justice sociale.
Il succède à Dominique Braye, président de la communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines et ancien sénateur des Yvelines, qui présidait l’Anah depuis 2010. Cécile Duflot tient à saluer le travail qu’il a accompli dans ses fonctions à l’Anah et rappelle à cette occasion la référence que représente son rapport sur les copropriétés, dont les préconisations ont été largement reprises dans la loi Alur. 
Blanche Guillemot est, pour sa part, nommée directrice générale de l’Anah. Inspectrice générale des affaires sociales, elle a contribué, en 2006, à la création de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), avant d’en devenir directrice générale adjointe en 2007. Depuis 2012, elle a successivement exercé les fonctions de conseillère pour le logement, puis de directrice adjointe du cabinet de la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement.
Blanche Guillemot succède à Isabelle Rougier, dont Cécile Duflot tient à souligner le travail remarquable effectué depuis son arrivée à l’Anah en 2010. Forte de sa connaissance du secteur, elle a été la cheville ouvrière d’une réorientation de l’agence, qui a renforcé à la fois sa vocation sociale et son ancrage territorial. L’impulsion qu’elle a su donner, la diversité des partenariats qu’elle a développés, bien au-delà du champ du logement, trouvent notamment leur traduction dans les très bons résultats de l’Anah en matière de lutte contre la précarité énergétique.
Aujourd’hui au cœur des politiques de l’habitat, l’Anah prend une part active aux priorités gouvernementales que sont la transition énergétique, l’égalité des territoires, la lutte contre le mal-logement ou encore l’adaptation de la société au vieillissement.

1 commentaire:

  1. Bonjour Mr Dilain, je me pose beaucoup de questions sur les réelles motivations de l'administration dont vous venez de prendre la présidence. En effet, mobilisé depuis près de 4 ans sur la problématique conjointe d'une offre de logement sociaux et moyens insuffisante et de financements publics en souffrance, nous avons travaillé à permettre l'émergence d'un modèle économique qualitatif et indépendant des classiques modes de subventionnement. Encouragés dans notre démarche par les visions conjointes du plan ALUR, nous avons pu obtenir des certitudes quand à la faisabilité des projets proposés. Depuis près de 12 mois, nous avons essayé, à multiples reprises et par tout les moyens possibles, de proposer cette méthodologie à l'Etat pour qu'il puisse en éviter toute dérive mercantile. Le dossier est baladé de service en service sans que personne ne s'en saisisse vraiment. J'en arrive à me demander quel est la réelle volonté politique? S'agit-il d'un écran de fumée pour satisfaire la population ou bien devons nous faire face à une administration qui n'envisage en rien d'appliquer les volontés de changement décidée par le gouvernement, préférant entretenir de bonnes relations avec des réseaux d'affaires qui veulent maintenir les choses en l'Etat?. Nous avons réunis les moyens financiers pour pouvoir construire plusieurs milliers de logement et créer un grand nombre d'emplois. Ces logements étant, In Fine, destinés à rejoindre le patrimoine public. Je comprend difficilement.

    Salutations désabusées.

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